Simon Van der Linden : la voile suisse

Alors que les marins du monde entier restent au port, Simon a la chance de pouvoir naviguer car la navigation est possible en Suisse à condition de respecter les distances sanitaires. Dès que possible, le Zurichois d'adoption profite des conditions printanières pour tirer quelques bords sur sa Reverso.

"Je me considère comme un passionné. J'ai toujours été attiré par les bateaux, surtout les dériveurs et je m'y suis remis depuis que j'habite au bord du lac", explique ce jeune père de famille, qui a mis le bateau à l'eau en février. Il a eu le coup de foudre pour ce dériveur ultra-transportable. "En Suisse, les rives des lacs sont très peuplées et les places de parc pour les bateaux sont rares et chères. Je ne voulais pas transporter un bateau sur une remorque, j'ai donc cherché une autre solution. " Son choix s'est rapidement porté sur le Reverso, qui signifie " pratique, compact, facile ".

Le grand cockpit lui permet de s'installer confortablement lorsque le vent se fait désirer. "Je me tiens perpendiculairement à l'axe du bateau, les pieds en l'air, et je regarde les autres bateaux, la côte, les montagnes au loin. C'est un moment de détente et je suis également heureuse lorsqu'il y a très peu de vent, juste pour être sur l'eau et passer du temps en dehors de l'agitation de la ville et de la vie de tous les jours. "

C'est un catalyseur de conversations

Agréable sur l'eau, le Reverso suscite l'intérêt sur terre. "Chaque fois que je le mets à l'eau, les gens me posent des questions. Ils sont étonnés qu'on puisse mettre un tel bateau dans une voiture, d'autant qu'il n'est pas très grand, c'est un Golf Break. C'est un catalyseur de conversations, c'est un bateau qui crée des liens ! "La Suisse est le premier pays à avoir été conquis par le Reverso, avec une trentaine d'unités naviguant sur les différents lacs. Simon explique : "En Suisse, il y a un vrai marché car il y a pas mal de lacs et les places sont limitées. Beaucoup de gens ont le même problème que moi et le Reverso est une bonne solution. "

A terme, il rêve d'embarquer sa fille - 2 ans aujourd'hui - et de lui faire découvrir le plaisir de naviguer. "C'est un bateau très facile, très maniable pour les enfants. C'est un jouet fantastique. " En attendant, il surveille la météo et prévoit déjà de naviguer le week-end prochain.

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